(Musique: Milann -Texte: papa)
A peine remis d’escapade
Après que l’angle ait passé le cap
J’ai plié la veste,
Rangé l’utopie
Constatant que la nuit,
Mes lunes sont toujours en désordre
J’ai arrondi l’emboîture
Négocié l’écru du handicap
Vu le manifeste
Des niveaux de pluies
Déplorant que depuis,
Tous mes détours d’étang débordent
Reste d’ivre en panne de foudre
En mal de vivre en jouets cassés
Reste d’ivre sans se résoudre
Jusqu’à poursuivre l’effacé
Reste d’ivre aux yeux des poudres
S’il faut survivre aux jours sans moitié
Reste d’ivre à se dissoudre
Comme fleur de givre dégivrée
Où vont les jours exquis des passions mortes
Ces instants pâmés ces espacés qui transportent
Vivent-ils tranquilles
dans un coin d’Eden
Enième des su-prêmes
Ou dorment-ils
De peur
Que tu n’reviennes jamais
Jamais la même
Convalescent transitoire
Avant que l’enivré ne s’échappe
Las des évidences
Dont la vie disserte
Je me confie aux vents
Tant que la transe est encore forte
Deux rescapés une histoire
Une œuvre d’art belle comme une étape
Lardée d’inconstance
L’aurore est déserte
A éprouver l’amour le temps
Le challenger est dans les cordes