(Musique: Milann -Texte: papa)
Du flou des effusions incertaines
Au pieu de ces murmures qui "larsènent "
Etourdi d’absence
Je cours l’affluence
De peur que le silence freine
La nuit quand les plafonds se lézardent
Las de ces projections trop bavardes
Je dompte l’angoisse
En rêvant surplace
taquinant la grâce qui tarde
Mais dès que je te vois
Les camionnettes aboient
Les oies se "décervelent"
Et les clignotants bêlent
Les bancs publics dépassent
Les vélos qui jacassent
aux abribus en fête
Dans les bras des aubettes
Les poteaux sautent de joie
Les poissons parlent hongrois
Le soleil se dégèle
Des inconnus s’appellent
Mais quand mes yeux te voient
L’herbe se change en soie
Et l’ombre en miel
La journée tuée entre deux chaises
A supplier que les stores s’abaissent
Face à l’altérable
Je me mets minable
Pour que l’intenable cesse
Je m’insère en gros plan sur l’image
M’adaptant à tous les voisinages
Je nargue l’ivresse
L’émotion épaisse
Avant que la rage naisse